Des complications pour le Camping équestre

BÉCANCOUR. Le Tribunal administratif se range du côté de la Commission de la protection du territoire du Québec (CPTAQ): la situation du Camping équestre du Parc de la rivière Gentilly se trouve en état d’irrégularité en matière de zonage. Malgré tout, le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois, n’entend pas baisser les bras dans le dossier.

«On nous demande de redonner les usages puisque c’est une zone agricole, près des étangs d’épuration. Les gens du Camping estimaient qu’avec les chevaux et les boxes, ça justifie le caractère agricole. Le problème, c’est la partie camping. Ça n’a pas de bon sens de détruire les 16 boxes pour chevaux qui ont nécessité 500 000$ d’investissement. On ne le défera pas. On évalue comment faire pour s’en sortir», explique M. Dubois.

Le Camping équestre Bécancour est un site aménagé sur mesure pour les cavaliers randonneurs. Le terrain de camping offre des boxes privés et on y trouve des sentiers au bord de l’eau, en forêt et dans des sablières.

L’ennui, c’est que le projet ne satisfait pas aux exigences des deux options envisagées, soit l’exclusion agricole de la zone ou aux exigences d’une utilisation non agricole, cette dernière nécessitant une distance d’environ 350 mètres d’une exploitation agricole existante.

Le Parc de la rivière Gentilly et la Ville de Bécancour travaillent de concert pour trouver une solution. Le premier magistrat souhaite notamment travailler avec l’Union des producteurs agricoles (UPA) afin de revoir les usages.

Le camping équestre de Bécancour.