Des citoyens de Sainte-Gertrude veulent avoir un accès au Parc de la Rivière Gentilly

BÉCANCOUR. Les citoyens du secteur de Sainte-Gertrude étaient nombreux à la séance du conseil de la Ville de Bécancour. Leur doléance? L’absence d’entrée pour accéder au Parc régional de la Rivière Gentilly via leur secteur.

«La Ville de Bécancour a investi plus de 2,4 millions de dollars dans le Parc de la rivière Gentilly. On a fait des démarches précisant que l’entrée du parc devrait se trouver à Sainte-Gertrude, dans leur ville, plutôt qu’à Sainte-Marie-de-Blandford», précise Guillaume Carignan du comité citoyen de Sainte-Gertrude, qui souhaiterait que les retombées économiques se fassent dans ce secteur de la Ville de Bécancour.

«Nous sommes très très conscients du problème. Les gens de Sainte-Gertrude devraient avoir accès au Parc Gentilly, c’est certain», affirme le maire Jean-Guy Dubois.

«On les comprend. Il y a eu tellement d’écueils dans ce projet-là depuis quelques années! Le dernier en date est l’opposition de la Commission de la protection du territoire agricole du Québec de reconnaitre le camping équestre comme zone de développement touristique. On a demandé une révision au Tribunal administratif du Québec. On est pris à attendre une décision. Si on a une décision positive, ce qui restera à faire c’est enfin en finir avec le pont pour que le secteur Sainte-Gertrude ait un accès direct au Parc de la rivière Gentilly. C’est extrêmement compliqué, mais je peux vous dire qu’on fait tous les efforts possibles pour faire avancer le dossier. Je ne vais cependant pas m’aventurer à mettre une date», ajoute le maire de Bécancour.

Présent à la séance du conseil municipal, Karl Grondin, président du conseil d’administration de la Corporation du Parc de la rivière Gentilly, a souhaité réagir à la prise de position publique du comité de citoyens de Sainte-Gertrude.

«J’ai déjà eu des contacts avec certains membres. Je leur ai offert de me rendre à une rencontre de leur comité pour expliquer ce qu’on veut faire avec le secteur de Sainte-Gertrude du Parc. Ils veulent promouvoir leur secteur, je les comprends. Mais en même temps, moi j’habite à Gentilly et je fais 15 kilomètres pour me rendre au Parc. Eux autres, ils en ont 11 à faire», souligne Karl Grondin.