De la pyrrhotite à la caserne de Nicolet
PYRRHOTITE. Après avoir fait réaliser un rapport d’inspection, la Ville de Nicolet confirme la présence de pyrrhotite dans les fondations et murs de l’édifice qui abrite le Service de sécurité incendie.
La partie abritant les Travaux publics, qui avait pour sa part été construite en 2008, n’est toutefois pas atteinte par ce problème. Seulement la portion caserne, qui avait été érigée en 2005, est concernée.
Différentes mesures seront prises par la Ville de Nicolet. Une entreprise a d’ailleurs été désignée pour faire un suivi de la dégradation de l’édifice. «Nous avons également profité de la séance publique pour mandater la firme d’avocats Lambert et Therrien pour nous représenter dans ce dossier, a indiqué le maire suppléant, Stéphane Biron. Celle-ci a développé l’expertise nécessaire sur ce sujet assez complexe et verra à représenter nos intérêts.»
Le Centre-du-Québec n’échappe pas à ce fléau tant au niveau domiciliaire. Un certain nombre de cas sont maintenant répertoriés au sein d’institutions. À Nicolet, on se souviendra que l’École nationale de police du Québec (ENPQ) avait décelé de la pyrrhotite dans plusieurs de ses bâtiments construits au début des années 2000.
Rappelons que pour les propriétaires de maisons admissibles au programme d’aide, le gouvernement du Québec a d’ailleurs annoncé la semaine dernière avoir fait débloquer la somme de 300 000 $ pour le territoire de la MRC de Nicolet-Yamaska.