De moins en moins de décès sur les routes
RÉGIONAL. Malgré une diminution de près de 90% des victimes d’accidents de la route depuis les années 1970, les régions rurales continuent d’être les plus affectées au Québec révèle une analyse de Hellosafe.
En 2019, 333 personnes sont mortes sur les routes au Québec. Ce sont les régions rurales qui apparaissent les plus affectées : Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (11,03 tués pour 100 000 habitants), Abitibi-Témiscamingue (10,12), Bas-Saint-Laurent (10,11) et le Centre-du-Québec (8,03). Au total, en 2019, ce sont 22 personnes qui ont trouvé la mort sur les routes de la région.
À l’inverse, les régions urbaines qui forment la grande métropole de Montréal présentent les indices les plus bas, à savoir : Montréal (1,66 tué pour 100 000 habitants), Laval (2,05), Montérégie (3,48) ou encore Lanaudière (3,49).
On explique cette situation par une offre de transport en commun plus faible dans les régions ainsi que par la présence de routes «souvent plus dangereuses dans les territoires ruraux, plus étroites, plus sinueuses, et parfois moins entretenues que sur les grands axes».
Bien que le nombre de véhicules en circulation a été multiplié par trois entre 1973 et 2019, le Québec a connu une baisse de 84,9% de la mortalité routière. En effet, les décès sont passés de 2209 à 333.
Parmi les facteurs explicatifs, on avance les campagnes de prévention sur la vitesse et l’alcool au volant ainsi que le port de la ceinture de sécurité devenu obligatoire. L’amélioration de la sécurité globale des véhicules au fil du temps et la qualité des infrastructures routières au Québec pencheraient également dans la balance.