Coup d’œil sur le casino Grand Royal
WÔLINAK. Les travaux vont bon train au casino Grand Royal de Wôlinak et Le Courrier Sud a eu la chance d’aller jeter un œil à ce projet d’envergure qui remplit de fierté Dave Bernard, directeur général du Conseil des Abénakis de Wôlinak.
Rappelons que l’ouverture de l’établissement de jeux était tout d’abord prévue à l’été 2021 avant d’être reportée à l’automne suivant. Depuis plusieurs mois, Dave Bernard jongle avec les mesures sanitaires changeantes et des retards dans la réception des matériaux nécessaires à la construction du projet. Il confirme cependant que l’équipe a finalement réussi à mettre la main sur tous ses matériaux.
La première impression en mettant le pied au casino -Grand -Royal est son look moderne. « On ne voulait pas quelque chose de clinquant ou de trop tape-à-l’œil. On voulait un fini plus sobre et plus élégant. On souhaite une mentalité « gala » plutôt que « party » , et ce sera le même esprit qu’on retrouvera du côté de l’amphithéâtre », explique M. Bernard.
D’ailleurs, le projet d’amphithéâtre a été mis sur pause, le temps de compléter celui du casino et du restaurant. « Au début, on avait la prétention de faire les deux projets en même temps, mais avec la pandémie, c’était peut-être un peu trop ! », révèle M. Bernard.
Le hall d’entrée est en pleine construction, mais une grande partie des installations sont complétées, comme le bar et le restaurant où il ne manque que l’entretien final et un grand dépoussiérage ! Du côté de la cuisine, les choses avancent rondement : dès ce jeudi, les premiers tests pour le menu seront faits. En effet, le chef et le sous-chef ont déjà joint l’équipe du casino.
« Avant, ici, c’était un incubateur industriel et ça ne ressemblait à rien du tout. C’était une vieille bâtisse avec quatre murs en tôle. Quand je vois ça aujourd’hui, je me dis que ça a fait beaucoup de chemin ! Je suis heureux et fier de voir où ça s’en va », confie Dave Bernard, les yeux rivés sur l’immense pièce remplie de machines à sous.
« Je suis fier de voir également qu’il y a des gens de Bécancour qui m’écrivent et qui veulent postuler. De voir que des allochtones viennent nous solliciter pour obtenir un emploi, pour être un sous-traitant ou pour être un fournisseur, pour moi c’est un bel exemple concret de conciliation. Je n’ai rien contre les cérémonies de purification et tout ça, mais une fois qu’on a serré des mains et dit de belles paroles, il reste quoi ? Pas grand-chose. Là, c’est un bel exemple d’autochtones et d’allochtones qui travaillent main dans la main, collaborent. On n’est plus seulement des voisins, on est rendu des amis », conclut Dave Bernard.