Conciliation famille-travail: 48 000$ pour deux organismes de la région
RÉGION. Le gouvernement du Québec accordera une aide financière totale de 523 584$ à la grandeur du Québec pour réaliser des projets dans le cadre de deux programmes visant à favoriser une meilleure conciliation famille-travail-études.
Au total, 16 organismes, dont deux au Centre-du-Québec, se partagent une somme de 427 503$ pour instaurer une politique de conciliation famille-travail ou produire et diffuser des outils sur les meilleures pratiques d’affaires en la matière.
Par ailleurs, trois commissions scolaires et deux universités bénéficieront de sommes pour soutenir la conciliation famille-travail-études auprès des parents-étudiants.
«Ce n’est pas toujours évident de concilier la famille, le travail et les études. Il y a souvent des mesures existantes dans les milieux de travail, mais les employés ne sont pas toujours au courant ou encouragés à le faire. On vient donner des outils pour que les entreprises puissent valoriser la conciliation famille-travail-études et la faire connaître. Je pense qu’on peut toujours faire mieux, mais c’est un bon pas que l’on fait aujourd’hui en appuyant autant de projets au Québec», indique Mathieu Lacombe, ministre de la Famille.
Parmi le type de mesures qui pourraient être mises en place par les entreprises, il cite quelques exemples, tels que donner l’opportunité de faire du télé-travail lorsque requis, avoir une ressource en entreprise pour des questions de santé et proposer un horaire flexible.
Sur la Rive-Sud, le Carrefour de soutien aux aidants du Centre-du-Québec (L’Appui) recevra 29 993$ pour soutenir un projet, tandis que la Commission scolaire de la Riveraine disposera de 18 218$ de l’enveloppe du Programme de soutien financier en matière de conciliation famille-travail-études pour les parents-étudiants.
Pour Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et député de Trois-Rivières, il importe plus que jamais de se pencher sur la question de la conciliation famille-travail-études, surtout dans le contexte de rareté de la main-d’œuvre qui secoue tout le Québec.
«La population vieillit à un rythme effarant. Le nombre de personnes en âge de travailler diminue, provoquant la rareté de la main-d’œuvre. Les jeunes sont sous-représentés sur le marché du travail. En ce moment, les 15-24 ans représentent 61,1% des travailleurs. Ça met encore plus en relief l’importance de cette conciliation. On évalue aussi que les 15-24 ans représentent 54% des besoins en main-d’œuvre dans les dix prochaines années», souligne-t-il, en citant en exemple la mise en place de congés adaptés lors de grosses périodes d’examens à l’école.