C’est parti pour le complexe équestre
BÉCANCOUR. Le complexe équestre accueillait son tout premier événement en fin de semaine, alors que des amateurs de gymkhana s’y étaient donné rendez-vous pour une clinique et une compétition.
Un événement somme toute mineur qui s’est tenu dans le plus petit manège, le 100 par 220 pieds. Quelques cliniques sont aussi prévues au cours des prochaines fins de semaine avant que le complexe prenne véritablement son envol au cours du printemps et de l’été.
Le premier événement de moyenne envergure qui s’y tiendra les 19 et 20 avril dans le manège intérieur de 125 par 250 pieds, alors qu’il s’y tiendra une compétition de sauts à obstacles.
Déjà 175 chevaux sont confirmés pour ce premier événement qui sera en quelque sorte historique dans le monde équestre québécois. «Ce sera un premier concours d’hiver, ce qui ne se fait pas actuellement au Québec. Parce que nous n’avons pas les infrastructures pour faire du saut d’obstacles à intérieur durant le « hors-saison »», indique la directrice générale, Martine Fortin.
Une fois que la belle saison sera installée, des événements se tiendront pratiquement chaque semaine. Des compétitions se tiendront à partir de la fin de mai et il y en aura jusqu’à la fin octobre. La première compétition majeure aura lieu lors de la première fin de semaine de juin.
Déjà, 24 événements de 150 à 500 chevaux sont confirmés, seulement pour la première année. La plupart ont des ententes de trois ans et reviendront en 2020 et 2021. «C’est au-delà de nos espérances. Quand je suis arrivée au mois de juin, je me disais qu’avec 15 événements en 2019, je serais très heureuse, raconte la directrice générale. On a dépassé ça rapidement avant même d’être ouvert.»
Il faut dire que la venue du complexe équestre a été accueillie à bras ouverts par l’industrie équestre. Puisque le besoin était criant d’avoir des infrastructures qui puissent étaler la saison. «Souvent au Québec, au mois de mai, on n’est jamais sûr pour la température, et à la fin septembre, tout est terminé. Tandis que là, on n’en a jusqu’au mois d’octobre», indique Mme Fortin.
«En novembre et en décembre, on a des cliniques et de petites compétitions d’attelage et je ne vous parle par des petits événements qu’on a réservés d’une trentaine de chevaux, continue-t-elle. De permettre d’avoir cinq événements de sauts d’obstacles en classique l’hiver, c’est exceptionnel. On permet à des jeunes qui n’ont pas les moyens d’aller en Floride et qui ne font rien pendant l’hiver d’avoir un endroit pour s’entraîner et faire des compétitions.»
Toujours en chantier
Les premières compétitions se tiendront alors que le complexe est toujours en chantier. Il reste encore le manège intérieur principal à compléter, où se trouveront le café-terrasse, les bureaux administratifs et une salle de 125 personnes, ainsi que les installations extérieures.
«Il est prêt à environ 75%, estime Mme Fortin. Pour finir les bâtisses, ça ira à la fin mai ou au début juin.»
Du retard a été pris cet hiver en raison de la neige abondante depuis le mois de novembre et des épisodes de pluie, de froids et de vents qu’on a connus, notamment pour les travaux sur la couverture.
Pour ce qui est du camping sur le champ de pratique, ça ira à l’an prochain, puisque le complexe vient tout juste d’avoir l’autorisation du ministère de l’Environnement.