Certaines des plus belles Holstein du Québec sont à Nicolet

NICOLET. Pour la deuxième fois de son histoire, la ferme Antélimarck a reçu une nomination pour la soirée Tout-Québec qui se déroule au Congrès Holstein Québec. Grâce à ses vaches, l’entreprise s’est taillé une place dans la catégorie Troupeau d’éleveur.

Le concours Tout-Québec a pour but de couronner les efforts des exposants québécois qui se sont illustrés au cours de la saison des expositions, que ce soit sur le plan régional, provincial ou national. De son côté, la ferme Antélimarck s’est démarquée en 2022 en décrochant la 1re place Troupeau d’éleveur à l’Expo de Trois-Rivières ainsi que la 4e place Troupeau d’éleveur à la finale provinciale Suprême laitier qui se déroule à Saint-Hyacinthe.

« Lors de chaque exposition agricole de l’été, il y a des jugements d’animaux par un juge accrédité afin d’évaluer la valeur génétique de l’animal », explique Jean-Michel Leblanc, copropriétaire de la ferme Antélimarck.

Pour la soirée Tout-Québec, les nominations sont catégorisées par âge en plus de la catégorie Troupeau d’éleveur où plusieurs animaux d’une même ferme se font juger à la fois. C’est dans cette catégorie que la ferme de Nicolet s’est démarquée. 

Les gagnants, qui ont été déterminés par pointage, seront dévoilés lors de la soirée Tout-Québec qui aura lieu dans le cadre du Congrès Holstein Québec le 15 février prochain, à Jonquière.

Exporter sa génétique

Cette nomination est une belle façon pour l’entreprise de faire la promotion de la génétique de son troupeau à l’extérieur du pays. « Ça donne une réputation à la valeur génétique de notre troupeau. Au Canada, mais principalement au Québec, on est réputé pour avoir la meilleure génétique au monde dans la Holstein. Il y a donc beaucoup de pays qui s’intéressent à notre génétique et ils regardent ces résultats pour procéder à l’achat d’embryons, par exemple », explique M. Leblanc.

« Jusqu’à présent, notre ferme a vendu des embryons au Japon, en Allemagne, aux Pays-Bas, et on est en discussion avec la Suisse et la France », ajoute-t-il.

Pour obtenir ce succès, Jean-Michel Leblanc confirme qu’il s’agit d’un travail de longue haleine. Son père, qui est également propriétaire ainsi que sa mère, a commencé à vouloir améliorer la génétique du troupeau dès les années 80 avec son propre père. « Ce sont des croisements génétiques que l’on fait tous les jours dans le but d’améliorer l’ensemble de notre troupeau. Avec toutes ces années d’efforts, il y a quelques individus dans le troupeau qui se démarquent vraiment et qu’on amène dans les expositions », conclut M. Leblanc.