Bientôt des travaux dans le rang Saint-Michel?

SAINT-CÉLESTIN. Près de deux ans après le glissement de terrain qui a emporté une partie du rang Saint-Michel, en bordure de la rivière blanche, à Saint-Célestin, les travaux  devraient reprendre sous peu.

Toutes les démarches ont déjà entreprises en vue de réaliser les travaux d’ici la mi-mars. Un appel d’offres a été lancé en décembre et un entrepreneur est déjà choisi pour mener à bien le chantier qui doit durer environ un mois.

Il reste maintenant à obtenir le certificat du ministère de l’Environnement. Un document qui est nécessaire avant d’entreprendre des travaux. La demande a été placée en novembre 2018 par la Municipalité de la Paroisse de Saint-Célestin qui s’attend à recevoir une réponse d’ici la fin du mois de janvier.

On se souviendra que le chantier avait été interrompu une première fois le 14 mars 2018, après qu’un petit glissement soit survenu pendant qu’on s’affairait aux travaux d’empierrement. Un autre un peu plus important est survenu le 13 avril suivant, nécessitant une évacuation. Ce qui a pour effet de changer les travaux qui sont nécessaires.

La reprise des travaux était d’abord prévue à l’été, mais les ingénieurs du ministère des Transports n’avaient toujours pas complété leurs analyses de sol. Un second plan d’intervention était toujours en préparation, alors qu’on projetait d’éliminer les sinuosités de la rivière, selon ce que rapportait TVA Nouvelles.

«Il faudra modifier l’empierrement et travailler un peu dans la rivière Blanche. Après ça, il y a la forme du chemin qui est à refaire, indique la directrice générale de Saint-Célestin Paroisse, Gisèle Plourde. L’ingénieur a souvent des contacts avec le ministère de l’Environnement et ils nous disent que sous peu, on aura notre certificat d’autorisation.»

Rappelons que la route est coupée en deux depuis mai 2017 alors qu’un glissement de terrain était survenu dans le contexte des inondations printanières causées par une crue des eaux exceptionnelle.

La patience des automobilistes a été mise à rude épreuve, eux qui doivent à faire un détour d’une dizaine de kilomètres, tout comme celle des résidents d’une petite maison bleue en bordure du cratère.