Bécancour perd son commissaire industriel

BÉCANCOUR. Pierre Michel Auger a avisé ses collègues de la Ville de Bécancour qu’il quitterait son poste de commissaire industriel le 26 mars prochain. Il a remis sa lettre de démission hier (20 janvier).

Ce geste vient en quelque sorte confirmer son intention de briguer la mairie de Bécancour. Un poste qui l’appelle depuis que le maire Jean-Guy Dubois a annoncé son retrait de la vie politique au terme du présent mandat.

«Nos bureaux sont face à face. L’année a été pas mal difficile pour M. Dubois. Avec la pandémie, ça n’a pas été évident à tous les jours. Je voyais que ça s’en venait [sa retraite]. Ça me travaillait [la mairie]», confie-t-il.

Il affirme qu’encore aujourd’hui, «la réflexion se poursuit». Il ne confirmera rien avant d’avoir fait «les choses en ordre». On comprend toutefois qu’avec la remise de sa démission, un premier pas plus officiel vient d’être fait. «Je veux départager la suite des choses. Si je décide de me lancer à la mairie, je veux que ça se fasse de façon professionnelle.»

D’ici son départ, il lui reste encore trois dossiers à finaliser: «Il y en a un à Sainte-Gertrude qui devrait se régler à très court terme. Je veux aussi que l’incubateur industriel soit plein, en plus d’avoir vendu des terrains au parc PME», souligne-t-il, confiant d’avoir tout le temps nécessaire pour atteindre ses objectifs. «À partir du 26 mars, ma tête sera totalement libre.»

Reste que le politicien en lui ne peut s’empêcher de penser au défi qui l’attendrait s’il se présentait comme candidat… et était élu maire. «Bécancour est en pleine expansion. Au niveau économique, ç’a bougé pas mal depuis deux ans et ça continuera en 2021. Il y aura plein d’annonces. Au niveau résidentiel, on parle d’une possibilité de 1000 maisons sur le Plateau Laval. Une nouvelle école sera construite. Bref, c’est un beau défi.»