4000 visiteurs pour le parcours interactif L’écho des origines
BÉCANCOUR. La première année du parcours immersif du Centre de la biodiversité, L’écho des origines, a été parsemée d’embûches, mais a tout de même réussi à conquérir le coeur de quelque 4000 visiteurs.
Sur les 120 soirs de parcours prévus au départ, seulement 40 ont pu voir le jour. Rappelons qu’un retard dû à divers problèmes techniques a repoussé l’ouverture officielle du circuit nocturne au 12 août au lieu du 5 juillet initialement.
«On a réussi à avoir une quarantaine de périodes d’ouverture. La température du mois de septembre et d’octobre n’a pas aidé. On a aussi perdu les vacances de la construction. Malgré tout, on est quand même satisfait de la première année. Le processus a fait ses preuves», commente la directrice générale du Centre de la biodiversité, Carole Bellerose.
L’équipe visait accueillir 25 000 personnes pour cette première saison. «C’est évident que le concept ne nous le permet pas. Il va falloir réévaluer, toujours en respect avec notre forêt».
Les vendredis et samedis auront été les soirées les plus achalandées. Le Centre a tout de même dû écourter ses activités. Au lieu d’offrir des départs jusqu’à 21h30, l’équipe en faisait jusqu’à 20h30.
En ce qui a trait au concept, la réponse des gens est positive. «Nous avons eu de beaux commentaires et des commentaires un peu plus constructifs. Par exemple, un minime pourcentage des visiteurs n’aime pas se mêler à d’autres inconnus. Donc on veut repenser le concept de départ, trouver un moyen de permettre aux gens qui souhaitent participer en moins grand groupe de le faire».
Pour l’an deux, quelques nouveautés ont déjà été mises sur la table pour satisfaire le plus de visiteurs possible. «On avait prévu des nouveautés à installer dans le parcours et avec l’expérience de la première année, on sait maintenant si oui ou non on va dans ce sens. L’important, c’est notre mission éducative puisqu’on est un musée scientifique».
Les prochains projets du Centre de la biodiversité seront davantage axés sur l’amélioration du parcours. «Cette activité est là pour une longue durée, et non pour deux ou trois années seulement. C’est un projet qui va toujours se modifier et que nous allons conserver. On pense aussi à renouveler notre exposition permanente d’ici cinq ans».
La directrice générale est confiante de la pérennité du concept et souhaite qu’il devienne un jour le produit d’appel de la région du Centre-du-Québec.