1800 élèves reprennent le chemin de l’école
RÉGION. Ce sont 1800 élèves du préscolaire et du primaire qui sont de retour sur les bancs d’école à la Commission scolaire de la Riveraine aujourd’hui. Cela représente environ 55% de sa clientèle.
La majorité des élèves réintègrent leur école habituelle. Par contre, certains groupes ont été scindés, tandis que d’autres ont changé de local.
Dans toute cette aventure, ce sont certainement les élèves de 5e et de 6e année des écoles Beauséjour et Curé-Brassard qui vivent actuellement le plus gros dépaysement. Ils ont dû être transférés vers l’école secondaire Jean-Nicolet pour des raisons de logistique. En tout, on parle d’une douzaine de classes qui occupent deux ailes de l’école.
«Ce transfert était nécessaire afin de respecter les directives de la santé publique, soit un maximum de 15 élèves par classe et une distanciation de deux mètres entre chaque élève», souligne Émilie Guay, secrétaire générale et responsable du transport scolaire à la Commission scolaire.
Elle indique par ailleurs que les autres écoles secondaires du territoire (La Découverte et Les Seigneuries) n’ont pas été sollicitées pour accueillir des élèves. Il n’est toutefois pas exclu qu’elles le soient éventuellement, advenant une hausse des inscriptions et une pénurie de locaux. «Les parents peuvent changer d’idée d’une semaine à l’autre et décider de retourner leur enfant à l’école. Ils doivent toutefois nous aviser une semaine à l’avance pour nous permettre de réorganiser les groupes et le transport en conséquence», rappelle-t-elle.
Comme il fallait s’y attendre, diverses mesures ont été prises pour assurer la sécurité des élèves et du personnel. La Commission scolaire s’est notamment assurée de rendre disponible suffisamment de solutions hydro-alcooliques, savons et papiers à main à ses établissements scolaires. De leur côté, les directions de chaque école et les équipes-écoles ont dessiné, avec du ruban adhésif, des allées de circulation pour être bien certains que les élèves ne se croisent pas, et qu’il y ait respect du deux mètres de distanciation requis durant les déplacements.