Saint-Léonard: le club de croquet sera démoli

SAINT-LÉONARD-D’ASTON. La Municipalité de Saint-Léonard-d’Aston a mis en vente la bâtisse abritant le terrain de croquet. L’acheteur devra la démolir dans les six mois suivant la signature de l’acte de vente et s’engager à reconstruire un immeuble sur le terrain dans un délai maximal de deux ans.

Tous les plans et devis devront être approuvés par les autorités compétentes. La nouvelle construction devra tenir compte du respect du patrimoine et des autres bâtiments avoisinants, est-il écrit dans la fiche de la propriété, affichée sur centris.ca.

Cette mise en vente fait suite au dépôt d’un rapport commandé en 2018 et confirmant la vétusté du bâtiment, explique le maire, Laurent Marcotte: « On voyait que les murs commençaient à arquer. Le rapport recommandait fortement de ne pas investir dans le bâtiment et de rebâtir ».

Le bâtiment date de 1960. Il est évalué à 148 100$. Il est construit sur un terrain de 12 320 pieds carrés évalué pour sa part à 32 100$, pour une évaluation totale de 180 200$. La municipalité demande 74 900$ au futur acheteur, étant donné qu’il doit démolir et reconstruire.

« On est à travailler à trouver un bâtiment pour relocaliser les gens. Il ne restait que quelques membres actifs. Ce n’était plus viable », mentionne le maire.

Une solution visant à contenter les amateurs de jeux de boules, avec la disparition prochaine du club, a été d’acheter un tapis de pétanque, disponible au Centre Richard-Lebeau. « On leur a alloué trois après-midis par semaine », précise M. Marcotte.

Il ajoute que la plupart des gens qui jouaient au croquet sont aussi des amateurs de billard. Selon le maire Marcotte, la municipalité serait à évaluer diverses options pour leur permettre de pratiquer ce loisir.

Rappelons que la toute dernière saison du Club de croquet s’est terminée en mai dernier. D’ailleurs, dans un bulletin municipal récent, la municipalité soulignait le dévouement des membres et du conseil d’administration qui, depuis des décennies, ont assuré le bon fonctionnement de l’établissement.

En ce qui concerne le souhait de la municipalité à propos de la future bâtisse, le maire émet quelques propositions, en fonction de la dimension du terrain: « Des loyers, ça en prend toujours. L’idéal serait du commercial en bas et des loyers au deuxième, mais on va laisser libre cours à l’acheteur. Tout ce qu’on lui demande, c’est de garder le cachet de la rue Principale. On ne veut pas que ça détonne. De toute façon, il devra nous soumettre son plan avant quoi que ce soit ».