PCQ : Mario Lyonnais comme un poisson dans l’eau

NICOLET-BÉCANCOUR. La candidature de Mario Lyonnais au sein du Parti conservateur du Québec n’a été confirmée qu’une semaine avant le déclenchement des élections, et ce, même s’il s’agissait d’un secret de Polichinelle depuis un bon moment. Le principal intéressé souhaitait toutefois régler certains dossiers personnels avant d’officialiser son intention, pour être fin prêt à se dédier à 100% à sa campagne électorale.

C’est ce qu’il fait depuis le 28 août dernier. Il sait que son principal défi sera de parvenir à faire adhérer une majorité d’électeurs à la plateforme du parti d’Éric Duhaime. Son chef, d’ailleurs, le considère comme un candidat de choix: « Il a une longue expérience politique et il est très apprécié de sa communauté. Il ne s’en va pas en campagne pour la parure; il y va pour gagner », avait-il commenté, le jour de l’investiture.

Mario Lyonnais est loin de regretter sa décision. Il se trouve bien entouré dans cette nouvelle aventure: « Le comité que j’ai constsitue une belle surprise. Ce sont des gens impliqués. C’est une des raisons qui m’a poussé à me porter candidat ».

Il sillonne le comté avec plaisir, tout en étant appelé en renfort à l’extérieur de celui-ci: « Je ne suis jamais chez moi [depuis le début de la campagne], mais j’ai du fun. J’ai toujours aimé le monde! », exprime celui qui navigue depuis plus de 30 ans en politique municipale, dont 25 comme maire de Sainte-Françoise-de-Lotbinière et 10 comme préfet de la MRC de Bécancour.

Le candidat conservateur se fait voir dans plusieurs événements et activités, où il discute avec les gens. Il distribue lui-même, autant que faire se peut, ses pancartes de pelouse. Son chef et certains autres candidats se réfèrent à lui pour divers dossiers; il a même travaillé à ajuster la plateforme de son parti aux réalités des milieux ruraux. « On a fait un méchant bout de chemin », souligne M. Lyonnais, qui devient de plus en plus connu à travers le Québec : « J’ai 34 000 vues sur mon investiture! », s’étonne-t-il.

Il vit pleinement cette campagne électorale tout en gardant en tête qu’il y a « un avant, un pendant et un après ». « C’est important qu’on (les candidats) se respecte. Je ne sais pas [dans quel siège] je serai le 4 octobre, mais je sais que je vais encore rester chez nous, que je vais vivre avec mon monde, et qu’on va encore se côtoyer. »