Nicolet continue d’encourager la rénovation au centre-ville
NICOLET. La Ville de Nicolet injecte de nouveau 45 000$ dans le programme Rénovation Québec afin d’aider les citoyens admissibles à réaliser des travaux sur leur propriété. Le périmètre ciblé par le programme englobe le centre-ville de Nicolet et quelques rues à proximité de celui-ci.
Avec la contribution de la Société d’habitation du Québec, c’est une enveloppe totale de 90 000$ qui est mise à la disposition des propriétaires admissibles pour 2023-2024.
» C’est un programme d’abord dédié aux zones dévitalisées « , fait savoir le conseiller municipal Denis Jutras, précisant qu’il y a déjà plusieurs années que la Ville investit dans celui-ci. » Il a une incidence majeure au niveau l’embellissement et il offre un bel effet de levier aux gens qui veulent rénover. «
Depuis 2004, 77 propriétaires de résidence et de commerce ont investi 1,7 M$ de leur poche dans des projets de rénovation en lien avec ce programme tripartite, qui leur verse un soutien financier maximal de 15 000$, selon l’ampleur des rénovations.
Effet d’entraînement
Denis Jutras souligne que les rénovations effectuées ont un effet d’entraînement notable dans le voisinage: » Ça met de la pression! Par exemple, une bonne partie des maisons de la rue Notre-Dame ont été rénovées. Ça ne s’est pas fait d’un seul coup. Les gens ont vu le potentiel et ont commencé à rénover eux aussi « , illustre-t-il.
Le conseiller municipal remarque aussi que plusieurs maisons en dehors du périmètre subventionné ont été rénovée à travers la ville grâce à cet effet d’entraînement. » C’est beau pour le coup d’œil et ça n’augmente pas tant que ça l’évaluation municipale « , soulève celui qui se qualifie de » maniaque d’architecture « .
Selon lui, cinq ou six projets sont soumis annuellement à la Ville en vertu du programme.
Périmètre révisé?
En séance publique le 23 janvier dernier, un citoyen a demandé si le périmètre du programme Rénovation Québec serait élargi éventuellement. Impossible pour la Ville de s’avancer sur la question puisqu’il s’agit d’un programme d’abord administré par la SHQ, a fait savoir M. Jutras. » On va regarder ça avec la SHQ, selon ses critères. Ce n’est pas nous qui avons le dernier mot « .