Mois de l’économie sociale : donner du sens à ses choix

Le Mois de l’économie sociale bat son plein. Il s’agit d’une initiative visant à promouvoir ce modèle économique alternatif et centré sur l’humain. Cette année, le Chantier de l’économie sociale ainsi que les 22 Pôles d’économie sociale actifs dans toutes les régions du Québec s’unissent pour démontrer que les entreprises collectives ont le pouvoir de donner du sens, et cela, au quotidien.

« De plus en plus de gens souhaitent avoir un impact positif sur la société, modifier leur façon de consommer et entreprendre différemment, explique Malka Roy, directrice générale du Pôle d’économie sociale du Centre-du-Québec. L’économie sociale est une avenue à privilégier pour ceux et celles qui désirent faire partie du changement. Que ce soit en y travaillant, en s’y impliquant ou même en entreprenant via ce modèle d’affaires. En priorisant l’économie sociale dans nos choix, on leur donne du sens, on donne vie à une économie plus juste et plus équitable et on transforme des milieux de vie. L’argent et les actions au service des gens, de la communauté », renchérit Malka Roy.

Choisir un modèle économique porteur de sens pour la communauté

Un vent de changement souffle sur le Québec alors que l’économie sociale continue de prendre de l’ampleur. Aujourd’hui, seulement au Centre-du-Québec, on dénombre plus de 350 entreprises collectives, employant près de 7000 personnes et impliquant des milliers de bénévoles. À lui seul, l’entrepreneuriat collectif centricois représente un chiffre d’affaires cumulé de 1,4 milliard de dollars. « Nous l’entendons et nous le voyons, les gens souhaitent de plus en plus entreprendre, développer des partenariats et acheter en économie sociale », mentionne le président du Pôle d’économie sociale, André Nadeau.

Or, ce mouvement continuera de grandir si les Québécois et les Québécoises décident de privilégier l’économie sociale au quotidien. Le Pôle d’économie sociale du Centre-du-Québec souhaite donc profiter de cette nouvelle édition du Mois de l’économie sociale pour rappeler qu’on peut collectivement miser sur l’entrepreneuriat collectif que ce soit pour nos emplois, mais aussi pour nos entreprises. Fort des valeurs de démocratie, d’équité et de solidarité, l’entrepreneuriat collectif bénéficie autant à l’employeur qu’à l’employé. 

Dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre, faire le choix de l’économie sociale peut s’avérer gagnant et attrayant pour des employés. En effet, les entreprises collectives détiennent, en moyenne, une meilleure rétention du personnel et demeurent en activité plus longtemps.

En apprendre plus grâce à des activités offertes

Le Pôle d’économie sociale du Centre-du-Québec mettra ses actions du quotidien en lumière, pour donner du sens au travail de son équipe, tout en rédigeant divers articles pour faire connaître l’économie sociale et ses membres. Suivez-nous sur les réseaux sociaux et consultez la page Facebook du Mois de l’économie sociale. Vous pouvez aussi suivre et participer à la discussion sur

les médias sociaux en utilisant les mots-clics #JeDonneDuSens et #DonnerDuSens.

À propos des Pôles d’économie sociale

Présents dans toutes les régions du Québec, les Pôles d’économie sociale sont entièrement dédiés au développement de l’économie sociale sur leur territoire. Ils sont reconnus comme interlocuteurs privilégiés sur les questions de l’économie sociale au plan régional. Ils favorisent la concertation entre les différents acteurs de leur milieu et soutiennent la création des conditions favorables à ce modèle entrepreneurial de développement. Ce faisant, ils participent à la vitalité et la diversification économique de leur territoire.

À propos du Chantier de l’économie sociale

Le Chantier de l’économie sociale est une organisation autonome et non partisane qui a pour principal mandat la concertation pour la promotion et le développement de l’entrepreneuriat collectif au Québec. Corporation à but non lucratif, le Chantier réunit des promoteurs d’entreprises d’économie sociale (coopératives, mutuelles et organismes sans but lucratif) oeuvrant dans de multiples secteurs d’activités (communications, loisir, technologies, habitation,

services aux personnes, ressources naturelles, formation, financement, services de proximité, culture, etc.), des représentants des grands mouvements sociaux et des acteurs du développement local en milieux urbain et rural.