Le ponceau de la route 226 enfin reconstruit

SAINTE-SOPHIE-DE-LÉVRARD.  Excellente nouvelle pour les résidents de Sainte-Sophie-de-Lévrard et de Sainte-Marie-de-Blandford, car le ponceau situé sur le rang Saint-Antoine/route 226 reliant les deux municipalités sera enfin reconstruit après un peu plus d’un an et demi de fermeture.

Les travaux débuteront le 31 octobre prochain et devraient se terminer à la mi-décembre. Les travaux seront effectués par l’entreprise Excavation Tourigny inc. pour la somme de 1 180 792$.

La nouvelle construction prendra la forme d’un pont plutôt que d’un simple ponceau. L’objectif étant de permettre aux usagers de la route de circuler le plus rapidement possible, la réfection finale de la chaussée et la replantation des rives du bras de la rivière se dérouleront au printemps 2023.

« Nous sommes heureux d’avoir reçu le 21 octobre dernier l’autorisation nécessaire du MELCC. Nous sommes conscients des inconvénients causés par cette entrave et au nom de la Municipalité, nous remercions les usagers de la route pour leur patience et pour leur collaboration tout au long de cette longue période », souligne Jean-Guy Beaudet, maire de Sainte-Sophie-de-Lévrard.

Depuis un an et 7 mois, le rang Saint-Antoine/route 226 est fermé par sécurité, étant donné l’état de la structure qui avait été durement impactée par une crue des eaux hors norme en mars 2021. Sainte-Sophie-de-Lévrard a dû user de patience, car elle ne pouvait pas démarrer les travaux tant et aussi longtemps que le ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques (MELCC) n’avait pas émis de certificat d’autorisation.

« Plusieurs exigences nous ont été demandées, dont une étude portant sur la faune et une autre étude portant sur la flore. Or, ces études ne pouvaient se faire qu’entre la fin mai et la fin juillet. »

Autre tuile dans ce dossier: la présence de certaines espèces de poissons dans la rivière faisait en sorte que les travaux de reconstruction ne pouvaient pas se dérouler entre le 1er août et le 15 septembre.

Du côté de Sainte-Marie-de-Blandford, on pousse également un soupir de soulagement, car la municipalité est desservie par sa voisine en ce qui a trait aux services des incendies ou encore de santé. Les pompiers, les ambulanciers, le transport scolaire et le transport adapté devaient tous effectuer un détour de quelques kilomètres en empruntant des rangs en terre, soit des conditions peu favorables.

« Ça occasionnait plein d’irritants et d’inconvénients. Les gens avaient hâte, toutes les semaines on se faisait demander quand ce serait reconstruit! », conclut Ginette Deshaies, mairesse de Sainte-Marie-de-Blandford.