Du compostage en accéléré dans six écoles de la région

NICOLET-BÉCANCOUR. Six écoles primaires de la région de Nicolet-Bécancour pourront bientôt tester un appareil technologique capable de transformer, en quelques heures à peine, des restes de tables en fertilisant naturel. L’appareil en question est fabriqué par la compagnie Tero, une jeune entreprise québécoise.

« Ce projet, c’est une première au Québec », souligne Isabelle Deschênes, directrice générale de la Régie intermunicipale de gestion intégrée des déchets Bécancour Nicolet-Yamaska (RIGIDBNY). « Il ne se limite pas fournir des appareils de transformation aux élèves; il est un prétexte pour parler des matières organiques, de la lutte au gaspillage alimentaire et du compostage domestique. »

En effet, avec le prêt des appareils Tero vient du matériel pédagogique portant sur ces thématiques. Ce matériel se décline en quatre capsules vidéo ludiques d’une dizaine de minutes chacune, conçues par la Régie.

« On pense qu’initier les jeunes à la transformation des résidus alimentaires par l’entremise d’un appareil Tero va leur plaire énormément. On le sait: les jeunes aiment tout ce qui est techno! Ils vont pouvoir voir rapidement que leurs restes de boîtes à lunch peuvent être transformées en fertilisant qu’ils pourront utiliser pour d’autres projets verts », se réjouit Joanie Pépin, responsable du projet.  

Certaines écoles du territoire s’adonnent déjà au compostage. Or, les résultats sont parfois longs à venir et pour les plus petits, ça devient vite abstrait, ajoute-t-elle. L’appareil permettra aux élèves de se familiariser au processus de manière accélérée.

Les six premières écoles primaires qui pourront tester l’appareil sont celles de Saint-Zéphirin-de-Courval, Saint-Léonard-d’Aston et Sainte-Monique (pour la MRC de Nicolet-Yamaska) ainsi que celles de Sainte-Angèle-de-Laval, Sainte-Sophie-de-Lévrard et Saint-Pierre-les-Becquets/Sainte-Cécile-de-Lévrard (pour la MRC de Bécancour).

La Régie estime que d’ici la fin décembre, 350 élèves auront été sensibilisé aux notions véhiculées par le projet, qui porte le nom « Une classe à part avec la RIGIDBNY ».