Autoroute 55: un pas de plus vers le doublement

SAINTE-EULALIE. La première rencontre du comité de suivi avec le milieu, en ce qui a trait au projet d’amélioration de l’autoroute 55 entre Bécancour et Sainte-Eulalie, a eu lieu mercredi dernier. Cette rencontre a permis au ministère des Transports d’informer les membres du comité sur l’avancement du projet, d’assurer une transparence à chacune des étapes de celui-ci et de donner l’occasion aux représentants de signifier leurs attentes.

«Notre gouvernement s’est engagé à doubler l’autoroute 55, située entre Bécancour et Sainte-Eulalie, pour améliorer la sécurité des usagers, et nous prenons tous les moyens pour y parvenir. La collaboration avec les élus et les citoyens est importante dans le cadre d’un projet d’une telle envergure. Le comité constitue un important espace d’échanges entre le Ministère et le milieu», a rappelé François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie

« Je suis vraiment content de l’état d’avancement du dossier et du travail effectué au ministère des Transports. J’ai constaté qu’il reste des enjeux à résoudre, mais j’ai senti beaucoup d’ouverture de la part du Ministère, et je suis optimiste pour la suite des choses», a pour sa part commenté Donald Martel, député de Nicolet-Bécancour,

Les membres du comité de suivi sont Donald Martel et son attaché politique Karl Grondin, Jean-Guy Dubois, maire de Bécancour, Raymond Noël, maire de la municipalité de Saint-Célestin (représentant de la MRC de Nicolet-Yamaska) et Rémi Provencher (représentant des citoyens). Se greffent à eux les membres de l’équipe de projet du Ministère.

On se rappelle que le projet de doublement de l’autoroute 55 entre Bécancour et Sainte-Eulalie a pour objectifs d’accroître la sécurité des usagers de la route, d’augmenter la fluidité de la circulation sur le tronçon ciblé et d’améliorer l’infrastructure de l’autoroute 55. Il s’agit d’un tronçon de 25 km à laquelle sera ajoutée une séparation physique entre les deux directions. Quatre intersections seront aussi réaménagées.

La mise à jour de l’étude d’opportunité, qui permet d’identifier les besoins et les solutions, a été terminée en mars 2019. L’avant-projet préliminaire est en cours. Cette phase de préparation d’un projet routier comporte notamment les étapes suivantes: identifier les caractéristiques de la route et des intersections à réaménager; réaliser les études géotechniques; réaliser les relevés d’arpentage; commencer l’évaluation des besoins en acquisition; et évaluer et intégrer les considérations environnementales et agricoles.

Au cours de 2021, quelques appels d’offres seront lancés afin d’octroyer des contrats de services professionnels, notamment pour la poursuite de la conception.

Le projet est inscrit au Plan québécois des infrastructures dans la catégorie «à l’étude». Il est assujetti à la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique, un processus qui détermine et encadre les mesures requises pour assurer la gestion rigoureuse des projets d’envergure.