120 000$ pour soutenir l’éducation à l’entrepreneuriat

CENTRE-DU-QUÉBEC. La Fondation Alcoa a octroyé un don de 120 000$ sur 3 ans à l’organisme de microcrédit entrepreneurial MicroEntreprendre Centre-du-Québec (MECDQ), un partenariat majeur pour l’organisme. Ce montant permettra de soutenir l’éducation à l’entrepreneuriat dans les MRC de Bécancour et de Nicolet-Yamaska.

Le projet Ensemble pour une inclusion entrepreneuriale durable vise à offrir un accompagnement complet, personnalisé et humain à 50 entrepreneurs du territoire qui sont exclus des canaux traditionnels d’entrepreneuriat et qui ont un projet d’affaires individuel ou collectif viable.

Grâce au don de la Fondation Alcoa, ces entrepreneurs pourront bénéficier d’un parcours d’accompagnement bonifié visant l’acquisition de connaissances et le développement de leurs compétences. Ils auront ainsi accès à des ressources, à des formations et à une panoplie d’outils pour soutenir leur cheminement personnel et professionnel vers la réalisation de leur rêve entrepreneurial.

« Considérant que, depuis 2021, MicroEntreprendre Centre-du-Québec fait face à une croissance de 160% de sa clientèle soutenue, l’aide apportée par Alcoa est inestimable, autant pour le développement du microcrédit centricois que pour les personnes qui y ont accès », assure Kim Côté, directrice générale de MECDQ.

« Nous accompagnons ces entrepreneurs à leur rythme dans l’ensemble des démarches menant au démarrage ou à la croissance de leur entreprise; de l’idéation à la planification financière, en passant par l’analyse de marché et le plan d’affaires. Bref, toutes les facettes de la gestion d’une petite entreprise », mentionne Sonia Goulet-Lacasse, conseillère en entrepreneuriat de MECDQ.

Les répercussions de MECDQ

Lors de l’annonce officielle du partenariat entre la Fondation Alcoa et MECDQ, deux entrepreneurs ont témoigné du service d’accompagnement qu’ils ont reçu.

Martine Vézina, propriétaire de Variances, écrit notamment des livres pour enfants afin de sensibiliser à la différence et d’aider à une meilleure gestion des émotions. « Je compare les entrepreneurs à de beaux gros ballons d’hélium remplis d’idées, et MicroEntreprendre, c’est la petite corde qui nous tient attachés. L’organisme me donne des outils et m’aide à réfléchir de manière très concrète. Tout cela se fait sans jugement, sans ralentir mes rêves », explique Mme Vézina.

Jasmin Hamel, propriétaire de l’entreprise Frères de feu, fait la culture de piments forts biologiques et la fabrication de sauces piquantes. Celui qui a démarré seul son entreprise a reçu la visite de MicroEntreprendre, soucieux que l’entrepreneur reçoive un accompagnement et un soutien adéquat.

Ce dernier avait reçu un peu de mentorat d’entrepreneurs de sa famille, mais sans plus. Grâce à l’accompagnement de MECDQ, il a établi une meilleure structure de travail, a appris à diviser les différentes sphères de son entreprise et a su déterminer ses priorités.

Pour le développement durable des communautés

« En outillant les entrepreneurs de notre région pour développer leurs projets dans une approche inclusive et durable, c’est toute la communauté qui bénéficie de produits et de services avec les mêmes qualités. Le projet Ensemble pour une inclusion entrepreneuriale durable répond à quatre piliers du développement durable : économique, social, environnemental et culturel. Entre autres, en favorisant l’accès au microcrédit aux personnes n’ayant pas accès au crédit traditionnel, en sensibilisant aux bonnes pratiques environnementales dans leur modèle d’affaires, et finalement, en respectant les entrepreneurs dans leur identité », souligne Irina Gato, conseillère en communications à l’Aluminerie Bécancour et représentante de la Fondation Alcoa.

« Le microcrédit encourage la diversité entrepreneuriale et contribue à l’inclusion sociale et financière permettant aux entrepreneurs non desservis de contribuer au développement durable de nos milieux. En effets, les travailleurs autonomes et les petites entreprises en région contribuent à revitaliser les milieux ruraux en répondant à des besoins nommés par la communauté et en créant de la valeur localement », conclut Kim Côté.