Un avant-goût pour d’autres murales artistiques à Nicolet?

ART VISUEL. Même si le bâtiment de l’ancienne bibliothèque doit être démoli d’ici la fin de l’été, ça n’a pas empêché Maxim Charland de réaliser une murale artistique sur la façade qui donne sur la rue Notre-Dame, au centre-ville de Nicolet.

Après avoir reçu une autorisation de la Ville, le 10 juillet dernier, il a réalisé son œuvre en quelques jours, la fin de semaine dernière, alors qu’il était de passage dans son patelin natal. «Je l’ai commencé jeudi, et je l’ai terminé dimanche», explique celui qui aimerait devenir muraliste.

«Ce n’est rien d’officiel. Celle-là, je l’ai fait pour le plaisir. C’est du street art, une forme d’art underground que je fais pour m’amuser, explique-t-il. Dans ce cas-ci, c’est plus abstrait. Tandis que des murales, c’est un art plus professionnel et qui amène certaines contraintes.»

Il pourrait d’ailleurs s’agir d’un avant-goût pour d’autres murales qui pourraient être réalisées dans la ville au cours des prochaines années. «On aura peut-être l’occasion de revoir Maxim ailleurs à Nicolet», a fait savoir la mairesse, Geneviève Dubois, dont le conseil a autorisé l’œuvre pourvu qu’elle demeure esthétique, exempte de violence, de vulgarité ou de racisme.

Après avoir réalisé une impressionnante murale en l’honneur de l’artiste-peintre Jean-Paul Charland, l’automne dernier, dans la Petite Italie, à Montréal, Maxim Charland caresse en effet toujours le projet d’immortaliser son grand-père dans le milieu qui l’a tant inspiré au cours de sa vie.

Maxim Charland est d’ailleurs en train de finaliser son dossier qu’il entend déposer au budget participatif mis de l’avant par la Ville de Nicolet. «C’est un peu plus gros que ce que je voulais faire, parce qu’il faut que ce soit un minimum de 15 000$», indique-t-il.

Après s’être entendu avec le propriétaire du bâtiment du Korvette, il souhaite construire un mur en stucco pour réaliser une murale communautaire donnant sur le stationnement où il y a eu il y a quelques années le projet Zin Zen. «Comme c’est un mur en tôle ondulée à cet endroit, ce serait très difficile d’y faire une murale», rappelle-t-il.

S’il n’est toujours pas arrêté, le visuel qu’il entend réaliser comprendrait bien entendu un clin d’œil à Jean-Paul Charland ainsi que l’une de ses aquarelles qu’il a l’intention de reproduire. On pourrait aussi y voir une mosaïque d’images de Nicolet.

Une section pourrait aussi être réservée pour 4 ou 5 images que le public pourrait être appelé à sélectionner. Le tout dépend bien entendu que le projet soit retenu par la population. Les promoteurs ont d’ailleurs jusqu’au 11 août pour déposer leur dossier final.