Le ministre Lessard ouvert au doublement de l’autoroute 55

ROUTES. De passage à Nicolet, le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports a mentionné que l’autoroute 55 est un tronçon qui devra être terminé.

Laurent Lessard a également fait valoir qu’au Québec, «il n’y pas beaucoup de liens qui n’ont pas encore été complétés». Il cite, en exemple, l’achèvement de la route 175 menant au Saguenay-Lac-Saint-Jean, l’autoroute 73 en Beauce ou encore l’autoroute 85 dans le coin de Dégelis.

«Quand on nomme ce qu’il reste, il n’en reste pas beaucoup et la 55 en fait partie. Honnêtement, c’est un tronçon qu’il faudra terminer», a laissé entendre le ministre.

Selon Martine Pépin, directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec (CCICQ), l’autoroute 55 est l’une des seules infrastructures dans sa catégorie qui n’est pas encore terminée. «Je pense que ce serait notre tour!», lance-t-elle.

Elle reconnaît toutefois que le dossier chemine bien et que l’échéancier établi lors d’une rencontre avec les ministres responsables de la Mauricie et du Centre-du-Québec est respecté.

Martine Pépin affirme que les ministres se sont engagés positivement dans ce dossier. La CCICQ est satisfaite du déroulement des étapes jusqu’à maintenant. Par ailleurs, la Chambre de commerce voit d’un bon œil les travaux pour une voie de dépassement qui sont en cours à Saint-Célestin. «Je pense que c’est un bon signe. C’est un pas de plus vers le doublement. Ils ne font pas ces travaux sans penser au dédoublement», croit la directrice générale.

Dès l’automne, la CCICQ entend sensibiliser à nouveau le ministre des Transports, de même que les députés de la région Mauricie-Centre-du-Québec. «Des chiffres sont compilés actuellement quant au nombre d’accidents, nombre de véhicules qui circulent sur la 55, etc. Quand on aura ces statistiques, soutient Martine Pépin, on sera en mesure de rencontrer les élus pour tabler sur l’importance du dédoublement.»

De son côté, Laurent Lessard entend rencontrer prochainement la direction territoriale pour faire le point sur les études en cours. «On le voit: la congestion, l’augmentation d’affluence, le taux d’accidents, etc. Sincèrement, c’est un tronçon qu’il faut terminer», a-t-il réitéré.

La directrice générale de la Chambre de commerce souhaite avoir des annonces prochainement dans ce dossier.