La Polyclinique 55 agrandit sa superficie

TRAVAUX. Des travaux d’agrandissement sont en cours à la Polyclinique 55, à Saint-Grégoire, ce qui permettra l’ajout de six bureaux supplémentaires. Les propriétaires parlent d’un investissement de 350 000$.

Les professionnels sont actuellement à l’étroit dans les bureaux et comme de nouveaux services seront bientôt offerts, il était devenu essentiel d’agrandir. «Des professionnels se greffent depuis quelque temps à notre équipe, comme ce fût le cas d’une nutritionniste et d’une infirmière. Les espaces ne répondent donc plus à nos besoins, surtout qu’avec le cadre de gestion des GMF (groupe de médecine de famille) que le gouvernement souhaite mettre en place cet automne, on accueillera prochainement un travailleur social et un pharmacien», explique le docteur Jocelyn Hébert, l’un des propriétaires de la clinique.

Il ajoute par ailleurs que ces nouveaux services sont vraiment complémentaires à la présente offre. «Disons que ça permet d’offrir un service beaucoup plus personnalisé, croit M. Hébert. Par exemple, quand toute la structure sera mise en place, nos propres travailleurs sociaux travailleront avec notre clientèle, ce qui maximise les ressources.»

Il est important de souligner que l’agrandissement devenait un incontournable pour permettre à la Polyclinique 55 de conserver son titre de GMF. «On est un GMF et on veut le rester», clame le Dr Hébert.

On prévoit que les travaux s’achèvent vers la fin novembre. Suivra par la suite un réaménagement graduel des espaces.

Nouveaux médecins?

Évidemment, comme toutes les cliniques, celle de Saint-Grégoire aimerait que de nouveaux médecins complètent leur équipe. «Ça fait longtemps qu’on veut accueillir de jeunes médecins, mais nos espaces nous le permettaient quasiment pas. Maintenant, comme c’est concret, c’est clair qu’on voudrait en recruter. Dans un monde idéal, on en aurait trois nouveaux, ce qui monterait nos effectifs à 7 médecins», soutient Jocelyn Hébert.

Il ne cache pas d’ailleurs qu’«on agrandit plus grand que nos besoins», dans un objectif de recrutement. Cela dit, pour le moment, rien n’est confirmé en ce sens. En effet, c’est en janvier que les décisions se prennent quant au placement des nouveaux médecins.

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