La saga entourant le Festival du cochon refait surface

ANIMAL. À quelques jours de l’événement, plusieurs voix s’élèvent à nouveau contre la tenue de la Course nationale du cochon graissé et du Défi extrême de sangliers

Après Georges Laraque, qui en avait appelé au boycott de l’événement, l’an dernier, voilà que l’organisme People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) demande à la population locale de faire pression auprès du Festival du cochon pour que ces activités soient annulées.

PETA demande aux gens d’exprimer leur désapprobation de façon polie face à ces événements que l’organisme qualifie de «cruels».

De son côté, l’organisme Canadians for Ethical Treatment of Farmed Animals (CETFA) a mis à jour la pétition qui avait été lancée l’an dernier et qui aurait récolté près de 20 000 signatures.

CETFA déplore notamment que l’organisation fasse fit d’un projet de loi provincial déposé en juin dernier et qui reconnaît la sensibilité des animaux, et qui interdirait notamment de causer de la détresse à un animal.

La pétition demande aux gens d’envoyer le message au conseil municipal que cet événement «abusif» est «désuet» et ne reflète pas «la préoccupation croissante des Québécois pour le bien-être animal».

CETFA rappelle que les porcs sont des «êtres vivants, capables de peur et de souffrance, ce que le nouveau projet de loi reconnaît».

On se souviendra que l’été dernier, un activiste avait profité de la confusion générale créée par un nu-vite pour aller se menotter au baril au cœur de l’arène où se tiennent les courses de cochon graissé.

Dans les jours qui ont suivi la médiatisation de son geste, Frédéric Thériault avait laissé entendre que son groupe avait l’intention de «continuer et de frapper encore plus fort».

Des pancartes avaient aussi été installées sur le site indiquant une interdiction de manifester sur le terrain, et des indications «surveillance policière accrue» avait fait leur apparition aux deux entrées du village comme c’était souvent le cas par le passé.

Malgré toute la «saga» qui avait entourée l’événement, une légère hausse de l’achalandage avait été observée. On ne savait pas s’il fallait attribuer cette augmentation à tout la «publicité» qu’avait reçu l’événement ou à la météo splendide qui avait régné durant la fin de semaine.

 

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