Quincaillerie Rousseau voit grand

ÉCONOMIE. Après environ 135 ans de présence au centre-ville de Nicolet, la Quincaillerie Rousseau (BMR) vient d’annoncer qu’elle s’installera bientôt sur le boulevard Louis-Fréchette.

Le projet nécessitera la démolition de deux maisons, qui sont actuellement situées en biais avec Matelas René, soit celle où une pancarte a été installée, la semaine dernière, et sa voisine en s’en allant vers la ville.

Les travaux devraient commencer vers la mi-mai pour une ouverture à l’automne 2015. Ils nécessiteront des investissements de l’ordre de 3,5 millions $, qui seront réalisés par les propriétaires actuels et la Coop Covilac, qui est actionnaire et qui croit dans le potentiel de développement.

En plus du magasin grande surface de BMR, le projet comprend aussi un dépanneur Sonichoix et une station-service Sonic. «C’est la nouvelle philosophie de BMR. Il y a 10 ou 15 D.E.Q. (Dépanneur, Essence, Quincaillerie) au Québec, mais on sera les premiers à offrir aussi un centre de rénovation», indique l’un des propriétaires, Jean-François Lemire.

En plus d’augmenter considérablement sa superficie, BMR pourra centraliser la cour de matériaux qui est actuellement située sur la rue Mgr-Gravel, ce qui lui fera économiser beaucoup de temps et de logistique.

La quincaillerie pourra aussi élargir sa gamme de produits, tout en conservant son volet ventes et services de mécanique pour les tracteurs à pelouse et les moteurs hors-bords. Les agriculteurs y trouveront aussi leur compte avec un département agricole (Agrizone) encore plus grand.

Le projet se traduira également par la création d’emplois, alors que le personnel passera de 8 employés actuellement, à une équipe de 20 à 25 personnes.

Regarder en avant

La petite histoire de l’entreprise a débuté en 1880, au centre-ville de Nicolet, et elle y sera demeurée pendant toutes ces années. «Le commerce n’a pas toujours été ici. Il a été déplacé en raison feu (du 21 mars 1955), mais il a toujours été situé au centre-ville», raconte Jean-François Lemire.

Quand on lui demande si ça lui fait un pincement au cœur de quitter le centre-ville, Jean-François Lemire est catégorique. «Il faut regarder en avant, pas en arrière», image celui qui est propriétaire avec Bianca Lambert.

«Ce n’est pas que le centre-ville n’est pas bon, mais le développement de l’entreprise fait en sorte qu’il faut progresser, continue-t-il. Ce sont justement les efforts de revitalisation et les nôtres qui nous obligent à nous en aller d’ici.»

 

Vous pouvez suivre Sébastien Lacroix sur Twitter (@Sebas_Lacroix)