Deshaies souhaite le retour de la peine de mort

LOUISEVILLE. Le maire de Louiseville, Yvon Deshaies, est révolté de voir que la société dépense autant d’argent pour les graves criminels et demande aux gouvernements provincial et fédéral de ramener la peine de mort.

Il est outré de constater que des dossiers comme ceux de Luka Rocco Magnotta et Guy Turcotte traînent en longueur, et dégoûté à la suite de la diffusion d’un reportage télévisé sur des veaux maltraités à Pont-Rouge.

«Ils (les gouvernements) devront vraiment réfléchir à la pendaison pour les criminels responsables de crimes graves. Ils nous coûtent une fortune en cour. De plus, il faut payer pour eux en prison et s’ils sont malades, il faut les soigner. C’est assez!», dénonce le maire.

Yvon Deshaies rappelle que ce qu’il entend défendre auprès des instances gouvernementales, c’est sa position personnelle et non pas celle du conseil municipal.

«Certaines personnes ont besoin de soins, mais il n’y a plus de place pour les soigner. Je suis d’avis que lorsque tu fais vraiment du mal et que tu n’apportes plus rien à l’état, on n’a pas à payer pour toi. Vas-t-en! Je suis tanné de voir des gens comme Magnotta, preuve à l’appui je pense, profiter du système de justice. On devrait éliminer le monde comme ça, croit Yvon Deshaies. Malades ou pas malades, Turcotte et Magnotta, c’est  out<! Du monde comme ça, il faut s’en débarrasser.»

Michel Gélinas pris en exemple

Michel Gélinas, cet homme de Louiseville qui est monté au sommet de la tour d’eau de l’ancienne Associated Textiles of Canada pour la deuxième fois au mois de novembre dernier, devrait connaître sa sentence sous peu. Yvon Deshaies le prend en exemple. «À ce que je sache, M. Gélinas n’a battu personne, mais il est malade. La Couronne demande 3 mois de prison et son avocat demande qu’on le soigne. Oubliez la prison: il a besoin de soins! Il n’est pas violent et il souhaite revoir ses enfants, alors aidons-le», lance-t-il.

Rappelons qu’Yvon Deshaies a envoyé une lettre aux tribunaux et se rend disponible pour permettre à Michel Gélinas de faire des heures de travaux communautaires , si au terme de sa comparution, il doit en faire dans la collectivité.