Alcoa vend l’Usine de Tige de Bécancour à Sural

ÉCONOMIE. Alcoa annonce qu’elle a conclu une entente pour que Sural Laminated Products of Canada, Inc. puisse acquérir l’Usine de Tige de Bécancour au Québec.

Cette démarche s’inscrit dans les efforts d’Alcoa visant à repositionner son portefeuille pour réaliser l’objectif stratégique d’abaisser sa position sur la courbe des coûts de l’alumine et de l’aluminium à l’échelle mondiale.

Les modalités de l’entente n’ont pas été dévoilées. La transaction est sujette aux approbations réglementaires habituelles et devrait être complétée d’ici la fin de l’année. «C’est difficile d’évaluer l’échéancier pour la transaction, étant donné que plusieurs démarches restent à faire, mais on estime que le tout pourrait être conclu d’ici la fin de l’année», indique Lysane Martel, porte-parole d’Alcoa. D’ici là, les deux entreprises travailleront de concert pour assurer le bon fonctionnement des opérations.

L’Usine de Tige de Bécancour compte actuellement 56 employés et Mme Martel soutient que ces emplois seront conservés. «Les employés seront transférés à l’acheteur dans le cadre du processus. Ceux à salaire horaire qui sont membres du syndicat seront soumis aux modalités de la convention collective.»

Rappelons qu’Alcoa a acquis l’Usine de Tige de Bécancour en 2000 dans le cadre du processus d’acquisition de la Reynolds Metals Company. L’usine a une capacité de production annuelle de 90 000 tonnes métriques de tige d’aluminium coulé.

Il est important de souligner que l’Aluminerie de Bécancour (ABI) n’est pas affectée par cette vente. «ABI continuera de fournir le métal à l’Usine de Tige, et ce, sur du long terme», précise Mme Martel.