La réorganisation des paroisses est complétée

ÉGLISE. Une autre page de l’histoire de la religion catholique vient d’être tournée dans la région, alors que vient d’être complété le dernier regroupement de paroisses dans le diocèse de Nicolet.

Il s’agit de l’ultime étape de la réorganisation paroissiale entreprise il y a près de dix ans par Mgr Raymond Saint-Gelais. Cette démarche aura permis de faire passer leur nombre de 85 à 26, en incluant la mission d’Odanak.

Le réaménagement de paroisses s’est en quelque sorte terminé là où tout a commencé pour l’Église catholique dans le diocèse de Nicolet. En effet, la paroisse Saint-Antoine-de-Padoue, à Baie-du-Febvre, avait été la toute première à être érigée, en 1686, par les Récollets.

Elle avait ensuite été placée sous la protection de saint Antoine de Padoue, par les missionnaires, lors de la première érection canonique, en 1703.

Sous la responsabilité de l’évêque de Québec, elle s’étendait largement entre Montréal et Québec, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent. Puis, une à une, les paroisses environnantes ont été créées, comme des «filles» de la Baie Saint-Antoine.

Cinq communautés regroupées

La nouvelle paroisse englobe donc les communautés de Baie-du-Febvre, La Visitation, Saint-Elphège, Saint-Zéphirin et Sainte-Monique.

La nouvelle paroisse qui les regroupe s’appellera l’Assomption de la Vierge-Marie. Ce vocable a été choisi en raison du rôle joué par la communauté de religieuses du même nom pour l’éducation et l’évangélisation dans toute la région.

Une nouvelle assemblée de fabrique, comptant des représentants des cinq communautés locales, a été élue par les paroissiens.

Les «anciennes paroisses» conserveront l’usage de leur église respective et chacune d’elles pourra garder son vocable d’origine.

Le tout a été officialisé lors d’une messe présidée par l’évêque Mgr André Gazaille, en présence du curé Pierre Garceau et de nombreuses sœurs de l’assomption de la Sainte-Vierge, qui a eu lieu à l’église de Sainte-Monique, le 10 août dernier.