Un défi de taille pour des Roses de la Rive-Sud

DÉFI. Une quinzaine de femmes de la Rive-Sud sont sur le point de relever un défi de taille, soit de faire le parc de la Mauricie, aller-retour, sur leur vélo.

Il s’agit de Marie-Claude Baril, Marie-Andrée Désilets, Céline Duval, Manon Fréchette, Josée Mailhot, Mélanie Morrissette, Cécile Robidas et Danielle St-Louis, de Bécancour, France Marchand, de Deschaillons, Mélanie Demers et Shirley Turgeon, de Nicolet, Élizabeth Piché, de Saint-Célestin, et Manon Simard, de Saint-Pierre-les-Becquets.

Samedi matin, elles partiront à quelques kilomètres de Rivière-à-la-Pêche, près de l’entrée de Saint-Jean-des-Piles, pour aller jusqu’à la halte de L’Esker, près de la porte de Saint-Mathieu-du-Parc, et revenir à leur point de départ: un total de 105 kilomètres!

En plus de la distance, elles devront aussi affronter un impressionnant total de 44 côtes, dont certaines assez abruptes (jusqu’à 8%), pour un total de 1800 mètres de dénivelé… Bonne chance!

Celles que l’on surnomme les «Roses» font partie des 250 membres des quatre coins du Québec qui forment l’Équipe Féminine du Parc. Au cours des neuf derniers mois, elles ont suivi un rigoureux programme d’entraînement pour se préparer à réaliser cet exploit.

Elles ont d’ailleurs «ouvert» le Parc national de la Mauricie, en mai dernier, étant les premières à circuler sur la route de la Promenade. Elles y sont retournées régulièrement au cours de l’été, pour s’entraîner sur le parcours qu’elles auront à affronter, parce qu’en plus d’être un défi physique, il faut s’y préparer mentalement.

À chacune sa motivation

Ces femmes sont toutes des modèles de persévérance, et sont en quelque sorte de véritables «athlètes du quotidien», elles qui doivent combinent avec brio activité physique, vie familiale et vie professionnelle. Il y aurait sans doute autant d’histoires à raconter qu’il y a de participantes.

Pour Mélanie Morrissette, une mère de deux adolescentes, c’est une façon de se dépasser, tout en montrant l’exemple à ses filles. «Ça me permet de leur inculquer qu’avec de la détermination et de la persévérance, on peut y arriver, témoigne-t-elle. J’espère les inciter à se mettre à l’activité physique, parce que ce n’est souvent pas la priorité quand on est adolescentes avec les amies et tout ce qu’il y a à faire».

 

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