Un projet de danse intergénérationnelle
NICOLET-YAMASKA. Dans le cadre de l’animation à la vie spirituelle et de l’engagement communautaire, six écoles de la MRC Nicolet-Yamaska ont proposé à leurs élèves de 5e et 6e années de participer à une aventure intergénérationnelle guidée par Priscilla Simard de Le Papillon blanc, danse.
«J’avais le souci de faire découvrir aux jeunes une danse plus humaine et accessible que ce qui leur est présenté habituellement. Une danse qui les valorise et facilite la rencontre de l’autre», explique Priscilla Simard, cofondatrice du Papillon blanc, danse.
Les six écoles qui ont eu la chance de vivre cette expérience sont Tournesol (Saint-Léonard d’Aston), Jean XXIII (Saint-Wenceslas), La Jeunesse (Sainte-Perpétue), l’école de la Croisée (Aston Jonction), Vincent Lemire (Saint-François du Lac), et Marquis (Saint-Célestin).
«Le projet nous a donné des ailes. Nous avons pu, en groupe, bâtir un cocon de douceur, d’ouverture et d’altruisme. Puis, nous avons volé vers cette importante rencontre humaine, pleine de tendresse et de partage», a fait savoir Évelyne Paré, animatrice à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire (AVSEC).
Déroulement
Durant les trois ateliers préparatoires, les participants ont eu l’occasion de découvrir le langage de la danse, ainsi que d’être sensibilisés aux réalités que vivent les aînés en CHSLD. Ensuite, les groupes ont été amenés à venir danser avec les résidents d’un CHSLD de leur territoire, afin qu’ils puissent se rencontrer et vivre un moment unique de complicité et de danse.
Cinq centres d’hébergement ont reçu la visite des jeunes, soit le Centre d’hébergement Lucien Schooner (Pierreville), la Résidence du Bonheur (Saint-François du Lac), la Résidence St-Charles (Sainte-Perpétue), le Centre l’Assomption (Saint-Léonard d’Aston), ainsi que le Centre d’hébergement Saint-Célestin.
«Pour moi, ce projet a été une expérience positive et riche. Il nous a permis de prendre contact avec nous-mêmes et découvrir notre monde intérieur, établir le lien avec des gens qui vivent une réalité différente de la nôtre et ouvrir notre cœur à la bonté, au don de soi et à l’engagement. Les jeunes ont aussi pu apprécier l’implication et l’action citoyenne, en plus de tisser des liens avec notre communauté et les gens qui en font partie», mentionne Évelyne Paré.
Les élèves en sont ressortis touchés et grandis. «Pour moi, il s’agit d’une réussite complète et d’un précieux souvenir de vie», ajoute-t-elle.