Le milieu communautaire de Nicolet-Bécancour manifeste contre l’austérité

GRÈVE. À l’instar de leurs collègues partout à travers la province, le mouvement communautaire de la Mauricie et du Centre-du-Québec se joint aujourd’hui (et/ou demain) à un mouvement national de grève visant à dénoncer l’austérité gouvernementale dont souffrent les organismes.

Sur la Rive-Sud, les organismes du milieu communautaire sont nombreux à être «dehors contre l’austérité».

Dans la MRC de Bécancour, ce sont 19 organismes qui ont fermé leurs portes pour participer à ce mouvement de grève sociale. Un rassemblement s’est d’ailleurs tenu une bonne partie de la journée devant les bureaux du Centre de femmes Parmi Elles, situé à Gentilly. Sur l’heure du dîner s’est également déroulée une activité de soupe populaire.

Du côté de Nicolet-Yamaska, une soupe populaire est aussi organisée par dix groupes communautaires au Centre Gabriel-Granger, alors que des dépliants-volants sont distribués dans des stationnements à Nicolet, Pierreville et Saint-Léonard d’Aston.

«Nous croyons qu’il est temps de hausser le ton et de mettre de la pression sur un gouvernement qui refuse de nous financer correctement et qui démantèle nos services publics et nos programmes sociaux. Nous décidons de fermer, de faire la grève et d’interrompre nos activités pour être enfin entendus», déclare-t-on.

Revendications

Le milieu communautaire de la Rive-Sud a plusieurs revendications. «On réclame d’abord le respect de l’autonomie des organismes communautaires et la reconnaissance de leur travail comme moteur du progrès social, clame-t-on. On revendique aussi le plein financement à la mission globale de tous les organismes d’action communautaire autonome qui y ont droit.»

Les organismes communautaires souhaitent également obtenir l’indexation annuelle des subventions pour suivre l’augmentation des coûts de fonctionnement;

Enfin, ils militent pour la fin des compressions budgétaires et un réinvestissement majeur dans les services publics et les programmes sociaux.