Un Centre de documentation et de généalogie se développe

SAINT-GRÉGOIRE. La Société acadienne Port-Royal (SAPR) a comme projet de développer un Centre de documentation et de généalogie, qui servirait à tous ceux qui souhaitent en apprendre davantage sur leurs origines.

Le projet en est actuellement à ses débuts. «C’est dans nos cartons pour les prochaines années. C’est un projet sur 3 ans et plus», indique Jeanne d’Arc Hébert, présidente de la SAPR.

Pour l’instant, la Société répond aux demandes ponctuelles des gens. L’organisme procède également à l’achat de quelques volumes de référence, qui seront fort utiles au moment venu et même à plus court terme.

Selon Mme Hébert, la généalogie connaît un fort intérêt dans la région. «La ville de Bécancour a été l’accueil de beaucoup de familles acadiennes. En Mauricie et au Centre-du-Québec, Bécancour est l’un des endroits où on compte le plus. Pas seulement à Saint-Grégoire, mais bien sur tout le territoire bécancourois.»

Évidemment, la SAPR porte le flambeau des origines acadiennes, de par sa mission. Toutefois, le Centre de documentation et de généalogie ne serait pas exclusif aux familles acadiennes. «L’endroit serait ouvert à tous. Mais c’est vrai qu’ici, dans la région, les gens ont souvent une souche acadienne quelque part dans leur généalogie. Ça finit par s’entrecouper à un moment ou à un autre», note la présidente.

Le Centre en question devrait être situé dans l’ancien couvent, à Saint-Grégoire, où se trouvent déjà les bureaux de la Société. D’ailleurs, Jeanne d’Arc Hébert mentionne qu’éventuellement, une réorganisation des espaces devrait amener la SAPR à occuper le premier étage de l’endroit. Le centre de documentation serait aménagé à proximité des bureaux administratifs.

«On n’a pas encore tout analysé, mais chose certaine, il y a aura une connexion Internet à l’intérieur du Centre, qui permettra aux passionnés de naviguer sur les sites de généalogie, soutient Mme Hébert. On sera là aussi pour les accompagner et leur offrir de l’aide.» De plus, elle aimerait que l’organisme détienne un certain nombre d’outils facilitant la recherche de souches acadiennes.

Actuellement, l’organisation est en recherche de subventions, mais la Ville de Bécancour a déjà donné son appui au projet.

«À court terme, on devra discuter avec Patrimoine Bécancour pour s’assurer que chacun définisse bien son créneau, pour ne pas qu’on se coupe l’herbe sous le pied», conclut la présidente.

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