Le marchand de lunettes à Nicolet

COMMUNAUTÉ. Mélanie Brouillette, opticienne pour «Le marchand de lunettes – Région Centre», s’arrêtera à la Corporation de développement communautaire (CDC) de Nicolet-Yamaska, et ce, dès le 21 août.

Partenaire avec le communautaire, le concept se veut facile et simple: des lunettes de qualité, un prix juste et une accessibilité à une bonne vision. Il s’agit d’un service «mobile» et d’une entreprise à vocation sociale.

«Mon but, c’est de créer une meilleure accessibilité aux lunettes parce que c’est assez coûteux. Entre 2005 et 2013, le prix des lunettes a pratiquement doublé. Il faut maintenant débourser près de 500$ pour une monture. Pour les gens qui sont plus serrés financièrement, ce n’est pas évident de payer un tel montant», souligne Simon Dufour, alias le marchand de lunettes.

«Je peux me permettre de baisser le prix des lunettes parce que je ne fais pas de publicité. Je fonctionne via un réseau d’organismes communautaires. Je n’ai pas besoin de payer le loyer d’un local ni l’électricité, précise-t-il. Par contre, je n’ai pas de grandes marques de lunettes. Ça fait diminuer de beaucoup le prix.»

Sa collègue Mme Brouillette, propriétaire de sa propre entreprise «Le marchand de lunettes – Région Centre», débarquera donc avec ses valises remplies de montures de lunettes à bas prix pour desservir la population fréquentant les organismes communautaire du milieu, qui disposent de moyens financiers restreints. Ce service est toutefois également offert au grand public.

«Les lunettes que nous offrons se vendent à prix moindre pour une clientèle à faible revenu. Et pour ceux qui le désirent, nous remettons aussi un reçu pour les assurances», explique l’opticienne.

Cette dernière assure que des lunettes sont disponibles pour tous, peu importe le problème de la vue. Seules les lentilles cornéennes ne sont pas offertes par «Le marchand de lunettes – Région Centre».

Elle fera ses débuts le jeudi 21 août à Nicolet. «Ensuite, ça va dépendre de la demande et je vais voir les besoins. J’imagine qu’en septembre, on sera plus fixé sur un horaire, comme une fois par mois, une fois aux deux semaines, etc., soutient Mélanie Brouillette. Mais il faut comprendre que je dessers plusieurs villes et que je dois servir tous les clients et m’assurer de répondre aux besoins des gens.»

Intérêt

Le marchand de lunettes a pris place à Trois-Rivières l’été dernier. «Dernièrement, en parlant avec des gens du milieu communautaire de Trois-Rivières, ils m’ont parlé de ce service. On en a donc jasé dans notre équipe et on a consulté certains de nos groupes communautaires et nous avons choisi d’embarquer, parce qu’il y a clairement un intérêt pour la Rive-Sud», soutient Isabelle Bombardier, agente de développement communautaire à la Corporation de développement communautaire Nicolet-Yamaska, qui offre un local gratuitement à l’opticienne.

Elle ajoute que la CDC a aussi l’habitude d’encourager les entreprises d’économie sociale.

Comprenons-nous bien: Mélanie Brouillette est une opticienne, pas une optométriste. Elle ne peut pas faire d’examen de la vue. Lorsque les gens concernés se présenteront dans les organismes pour la rencontrer, ils doivent avoir en main une prescription de leur optométriste. Enfin, il est important de prendre rendez-vous avec elle, au préalable.

Pour obtenir plus d’informations: http://marchanddelunettes.org

En collaboration avec Marie-Ève Alarie.