Martel croit que Péladeau a jeté la serviette sur la souveraineté

POLITIQUE. S’il ne remet pas en doute les raisons familiales évoquées par Pierre Karl Péladeau pour annoncer sa démission, Donald Martel croit plutôt qu’il s’est rendu à l’évidence: le pays pour lequel il est venu en politique ne se réalisera pas.

«Le Parti Québécois n’a pas fait de progrès dans les sondages et il devait penser qu’il aurait un impact plus grand pour qu’il y ait un référendum», lance le député de la Coalition Avenir Québec. Il en a sans doute venu à la conclusion que même si un homme d’affaires comme lui arrive pour faire un pays, les Québécois ne sont plus là».

Le député admet qu’il n’avait pas vu venir le coup, mais qu’il n’est pas surpris outre mesure par la sortie du chef du Parti Québécois et député de Saint-Jérôme. «On a pu voir qu’il a lancé un appel à Québec Solidaire. Il a sans doute vu qu’il n’y a plus rien à faire. Qu’il est venu pour faire un pays et qu’il ne réussira pas».

Lui-même ancien souverainiste, Donald Martel, candidat du PQ dans Nicolet-Yamaska, en 2007, ne comprend pas pourquoi «on continue de parler de souveraineté en sachant que ça ne se fera jamais. Quand je demande aux députés du PQ si on sera souverain d’ici 15 ans, ils n’y croient pas», fait-il valoir.

Le député de Nicolet-Bécancour estime également que la situation particulière de Pierre-Karl Péladeau rendait plusieurs personnes inconfortables à l’Assemblée nationale, étant donné que son entreprise contrôle une bonne partie des entreprises médiatiques de la province. «Ça va soulager plusieurs personnes», lance-t-il.

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