Plamondon rappelle les gains du Bloc Québécois

POLITIQUE. «Depuis longtemps on entend à quoi ça sert le Bloc, qu’est-ce que ça donne?», a commenté le candidat Louis Plamondon qui a joint sa voix à celle de Gilles Duceppe afin de rappeler quelques-unes des réalisations accomplies à Ottawa.

«Nous avons démontré notre efficacité contrairement au NPD. On peut maintenant se demander ce que ça donné de voter pour le NPD. Depuis quatre ans et demi, chaque fois qu’ils ont eu l’occasion de défendre les intérêts du Québec, ils ont cherché à gagner des votes ailleurs au Canada», souligne le député sortant qui a donné l’exemple du projet de développement hydroélectrique de Terre-Neuve en contournant le Québec.

Celui qui a fondé le Bloc Québécois aux côtés de Lucien Bouchard a de nombreux exemples de gains obtenus pour le Québec.

À commencer par l’entente sur la formation de la main-d’œuvre, une demande qui traînait en longueur depuis 33 ans, avant d’être obtenu grâce à une mobilisation, en 1997. Celle-ci rapporte 250 millions $ par années aux Québécois depuis 18 ans.

Il a aussi rappelé qu’après que Bernard Landry ait dénoncé pour la première fois le «déséquilibre fiscale», le Bloc Québécois a martelé cette demande jusqu’à ce que le Québec puisse obtenir un premier règlement de 3,3 milliards $.

Lors des négociations pour le libre-échange avec l’Europe, le Bloc Québécois avait réussi à faire plier les autres partis pour limiter les pouvoirs du négociateur pour qu’il ne puisse pas toucher à la gestion de l’offre. «Le NPD a eu 21 jours d’Opposition, et ils n’ont même pas tenté de limiter le rôle du négociateur pour l’entente de libre-échange Trans-Pacifique», déplore Louis Plamondon.

Des gains dans le comté

Louis Plamondon se souvient aussi de la demande du fédéral de faire payer les utilisateurs du fleuve Saint-Laurent pour le déglaçage.

«On a été sur les traversiers pour dires aux utilisateurs que leurs passages quotidiens allaient augmenter, parce que le fédéral chargeait 500 000 $ aux traversiers. Le lendemain, le fédéral excluait les traversiers», se souvient Louis Plamondon.

«Le fédéral voulait aussi faire payer 11 millions $ au Québec pour le déglaçage jusqu’à Halifax. On leur a dit qu’on était prêt à faire notre part et que ça représentait 4 millions $, indique le député. J’avais reçu des lettres de remetciements du président de la Société du parc industriel de Bécancour et de Québec Iron, qui est maintenant Rio-Tinto Fer et Titane».

Dans son comté, Louis Plamondon souligne quelques gains, dont le transfert du quai de Notre-Dame-de-Pierreville. Il y a aussi eu la rétrocession du quai numéro deux, à Sorel-Tracy, après une dizaine d’années de travail. «Il reste maintenant du travail à faire dans le secteur de Nicolet pour le transfert de l’Île Moras et du quai du Port Saint-François», admet-il.

«Le rôle du député est de s’assurer que tout le monde est au courant des programmes existants, continue-t-il en donnant en exemple les nombreux festivals qui en ont profité. Si on trouve un dollar qui n’est pas venu dans le comté parce que je suis député, je suis prêt à démissionner».

 

Sébastien Lacroix sur Twitter: @Sebas_Lacroix