McDonald’s investit dans un nouveau concept

RESTAURATION. Il aura fallu des investissements de 600 000 $ et la création d’une cinquantaine d’emplois pour se mettre en mode «V 17» (V pour vision) dans les restaurants McDonald’s de Daniel Bérubé. L’homme d’affaires de Victoriaville possède six franchises de la chaîne, les trois de Victoriaville, celles de Plessisville, de Thetford Mines et du complexe Madrid 2.0 à Saint-Léonard-d’Aston.

Dans l’établissement «mère» de M. Bérubé, celui du boulevard des Bois-Francs Sud, le comptoir a été modifié dans la nuit de mardi à mercredi pour donner vitrine à toute une gamme de pâtisseries.

En compagnie de son directeur général, Marc Gauvin, M. Bérubé explique que la chaîne McDonald’s est en train d’imprimer un virage à ses établissements. Le Canada est le troisième pays, après la France et l’Australie, à se doter d’un nouveau modèle. Et au Canada, 2017 marquera le 50e anniversaire de la chaîne.

Le virage se manifeste par la présence d’une hôtesse, de bornes de commande, du service aux tables, mais plus encore par la possibilité de créer son hamburger.

La boulette de bœuf Angus peut se retrouver au centre de pains de son choix (ou simplement de feuilles de laitue) accompagnée d’une combinaison de condiments parmi la trentaine offerts.

Cette possibilité de «créer son hamburger» n’est pas encore proposée dans tous les établissements du franchisé victoriavillois. Pour l’instant, elle l’est à ses restaurants du boulevard des Bois-Francs et de Thetford, parce que les cuisines étaient suffisamment vastes pour y aménager le coin «création».

Les bornes où l’on pointe ses choix à l’écran et où on peut payer sont présentes dans quatre des restaurants de M. Bérubé. À Plessisville et au Madrid, on ne peut toutefois créer son hamburger. Dans le premier cas, parce que la cuisine n’était pas assez grande. Dans le deuxième, c’est que dans la salle à manger, le McDonald’s cohabite avec le St-Hubert. Or, le système de bornes nécessite l’utilisation d’un localisateur pour repérer le numéro de la table où le client s’est installé.

La restauration rapide a bien évolué depuis 1991, moment où M. Bérubé acquérait sa première franchise McDonald’s sur le boulevard des Bois-Francs. Les goûts alimentaires, la technologie, la compétition pressent la chaîne à adapter sa carte et son service. MM. Bérubé et Gauvin croient que le nouveau modèle pourrait attirer une plus large clientèle.

Il précise toutefois que subsiste le service en deux points à la caisse… pour l’irréductible adepte du Big Mac ou du Wrap.

La cinquantaine d’emplois nouvellement créés pour les six sites du franchisé Bérubé s’ajoute aux quelque 250 déjà existants. C’est à l’établissement originel et à Thetford que les investissements ont été les plus importants, 200 000 $ à chacun des sites.

 

Suivez-nous sur Facebook!