IFFCO prend de l’avance

ÉCONOMIE. Différentes études géotechniques ont été réalisées au cours des dernières semaines sur le terrain où doit s’établir l’usine d’engrais azotés d’IFFCO Canada.

Elles ont servi à vérifier différents aspects techniques, dont la portance du sol, en vue du méga chantier prévu à cet endroit. Il y a aussi des études environnementales qui ont été menées pour caractériser le sol de l’ancien site de Norsk Hydro.

À cela s’ajoutent des recherches archéologiques qui sont obligatoires dans n’importe quel chantier afin de voir s’il y a des traces de vestiges, ou autres, et ainsi s’assurer que le chantier ne nuira pas à d’éventuels recherches.

Même si la compagnie mène ces travaux, l’aboutissement du projet n’est pas encore dans la poche. «Ça fait partie de la marche normale, soutient le responsable des communications régionales, Yvan Martin. Il reste encore du travail à faire.»

En fait, IFFCO Canada a décidé de mener ses travaux afin de pouvoir gagner quelques semaines si jamais elle avait des confirmations durant l’hiver. Parce que ces études auraient été impossibles à réaliser une fois le sol gelé et avec un couvert de neige.

«Ce sont des obligations à respecter et nous les faisons en prévision que le projet démarre», continue Yvan Martin. Celui-ci ne peut toutefois pas avancer une date quant aux annonces des «bonnes nouvelles».

On se souviendra qu’à la même période l’an dernier, IFFCO avait annoncé un repli stratégique qui avait justement pour but de s’extraire des contraintes de temps et de la pression des marchés.

Puis, en juin dernier, la compagnie faisait savoir qu’elle en était venue à des ententes de principes concernant son approvisionnement en gaz naturel en plus de trouver un consortium pour assurer les différentes étapes de la construction.

À ce moment-là, le chef de direction de l’entreprise croyait que si tout allait bien, l’entreprise pourrait arriver à la clôture financière cet hiver pour amorcer la construction quelque part au printemps ou à l’été de 2016, mais on n’en est pas là.

«Il reste encore certaines choses à attacher, mais c’est normal dans un projet aussi important que celui-là, explique Yvan Martin. Ce que les gens doivent retenir, c’est que le travail se poursuit».

Rappelons que le chantier d’IFFCO est très attendu par le milieu économique. Le projet est évalué entre 1,7 et 2 milliards $, ce qui signifie des retombées des retombées de 2 millions $ par jour pendant quatre ans.

Plus de 1 000 travailleurs participeraient aux différentes étapes de construction, et environ 200 personnes seraient embauchées une fois l’usine en fonction.

 

Pour ne rien manquer… Suivez Le Courrier Sud sur Facebook!