Un échange économique prévu entre entrepreneurs

AFFAIRES. La SADC Bellechasse-Etchemins invite les entreprises de son territoire à participer à un échange économique avec des entreprises de Nicolet-Bécancour, le 10 février prochain, dans la région.

Ce n’est pas la première fois que la SADC de Nicolet-Bécancour participe à ce type d’échange. En effet, dans les deux dernières années, deux expériences du même genre ont eu lieu avec des entrepreneurs de Portneuf.

«Ce n’est pas une activité récurrente; on en fait à la pièce. Avec Portneuf, on l’a fait deux fois pour deux clientèles différentes, précise Steve Brunelle, directeur général de la SADC de Nicolet-Bécancour. La première fois, on s’adressait à des microentreprises, qui sont venues nous rendre visite, et plus récemment c’était avec des travailleurs autonomes de la région qui sont allés à Portneuf.» Maintenant, avec Bellechasse-Etchemins, les deux SADC impliquées visent davantage des entreprises manufacturières.

«Si ç’a fonctionné avec des microentreprises, peut-on rêver que ça fonctionne avec des entreprises du secteur manufacturier?» questionne M. Brunelle.

Cet échange économique a pour objectif de favoriser des rencontres individuelles avec des entreprises, préalablement ciblées par les entrepreneurs de Bellechasse-Etchemins. «Au-delà du réseautage, l’idée est de faire des échanges d’affaires, de créer des maillages d’affaires entre entrepreneurs. On veut créer un pont économique entre eux. Peut-être que certains d’entre eux deviendront partenaires, soit dans une relation de fournisseurs ou de clients, par exemple, selon leur profil économique. Autrement dit, on veut aller plus loin que des opportunités. On veut voir s’il y a moyen de faire de la business à moyen terme», soutient le directeur général.

Pour le moment, il semble qu’aucun secteur ne soit privilégié et ne se distingue quant au potentiel d’avancement ou de contacts pouvant être réalisés. Les produits métalliques, la transformation alimentaire, les matières plastiques et les fabricants de machinerie sont toutefois des secteurs d’importance sur la Rive-Sud.

«À l’heure actuelle, on est à l’étape préliminaire du jumelage potentiel, affirme Steve Brunelle. Je veux qu’il y ait un maillage économique et des retombées pour nos entreprises. On doit s’assurer qu’il y aura des impacts réels pour eux et que ça les intéresse.»

Une pratique peu commune

Selon Steve Brunelle, peu d’échanges entre entrepreneurs et chapeautés par les SADC se déroulent au Québec. Comme expliquer qu’à Nicolet-Bécancour on en soit à la 3e édition? «Géographiquement, en étant au Centre-du-Québec, ça nous donne plus d’opportunités. Aussi, je pense qu’on a une grande diversité à offrir au niveau entrepreneurial, suggère-t-il. Et je pense qu’on est facile d’approche et que les gens ont du fun à travailler avec nous!»

En collaboration avec Éric Gourde.

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