La Ville de Bécancour fait l’acquisition du site forestier du Mont-Bénilde

INVESTISSEMENT. Tout comme c’était prévu dans les plans, la Ville de Bécancour procède finalement à l’achat du site forestier et d’un bâtiment adjacent au Mont-Bénilde. La Ville en déléguera la gestion au Centre de la biodiversité via un contrat d’exploitation.

Le coût total du projet est de 583 000$ et la Ville en assume la principale partie, à une hauteur de 300 000$. Cette somme était déjà prévue au budget et le projet figurait dans le plan triennal en cours. La balance restante est répartie entre le Fonds de développement durable (233 000$) et l’enveloppe territoriale du Pacte rural 2014-2019 de la MRC de Bécancour (50 000$).

Le projet permettra d’assurer l’expansion du Centre de la biodiversité, qui a connu une hausse importante d’achalandage depuis l’agrandissement en 2009 en étant ouvert quatre saisons.

Site forestier

L’acquisition du site forestier permettra la conservation des habitats, de la végétation et de l’interprétation du site. «Le fait que la forêt nous appartienne aura un véritable impact pour le Centre, à plus long terme, affirme Carole Bellerose, directrice générale du Centre de la biodiversité. En effet, un nouveau projet devrait voir le jour en 2017, à l’occasion de notre 20e anniversaire.»

Donc, en plus de permettre de bonifier l’offre actuelle, cela permettra de conserver le patrimoine naturel.

Entrepôt

Le bâtiment adjacent au Mont-Bénilde qui a été acheté sera utilisé comme entrepôt pour les équipements roulants, pour ranger et fabriquer des décors d’expositions maisons, comme réserve et pour y entreposer tout le matériel nécessaire au verger.

En fait, le Centre de la biodiversité utilise déjà cette bâtisse, mais elle sera éventuellement déplacée sur son terrain, à proximité. «Ça ne libère pas plus d’espace dans le Centre, mais ça nous permettra de ramener toutes nos choses au même endroit», explique Mme Bellerose.

Elle ajoute que le bâtiment sera utilisé à pleine capacité puisque le 2e étage du bâtiment servira pour les archives, alors que le 3e étage, où se trouve une immense salle, sera probablement utilisé, à plus long terme. «On aurait voulu utiliser la bâtisse pour accueillir des groupes, mais elle n’est pas conforme pour recevoir de la clientèle, admet la directrice. L’espace ne correspond pas aux normes du bâtiment et ça aurait coûté extrêmement cher pour s’ajuster, car on parlait notamment d’installer un ascenseur, des gicleurs, etc.»

Soulignons qu’au départ, la demande avait été soumise pour deux bâtiments, dont le second devait servir à développer des expositions itinérantes, offrir une salle de visionnement et de conférences sur l’environnement ainsi qu’une salle à dîner pour les temps froids. Par contre, le montage financier devenait trop élevé et le projet a été abandonné…du moins, pour le moment.

Heureusement, pour l’instant, le Centre a toujours une entente avec le propriétaire du Mont-Bénilde pour la location d’une salle pour les repas, lorsque des groupes visitent le site.

Cependant, pour le volet exposition, Carole Bellerose mentionne qu’il faut définitivement un bâtiment neuf. «Actuellement, on ne peut rien faire de plus avec les infrastructures qu’on a. On est à pleine capacité. C’est certain qu’il nous faudra agrandir», soutient-elle, rappelant que la phase 3 était prévue pour 2019-2020.

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